Vos désirs sont désordres de Mako Yoshikawa

Un livre qui parle d'une histoire d'amour qui se termine mal. Des personnages attachants dont les caractéristiques atypiques sont émouvants bien que l'histoire ne m'ait pas poussé à lire le livre rapidement.

J'attribue donc un moyen moins à ce roman qui contient cependant des passages que j'ai apprécié et des échanges entre une femme et sa grand-mère japonaise qu'elle chérit mais qu'elle n'a pas vu et qui ne parle pas anglais.

Je vous présente donc les personnages qui j'ai aimé et les passages que j'ai corné :

Phillip : 

"Il avait laissé tomber ses études pour devenir un vagabond sans adresse fixe ; souvent, dans ses pérégrinations, il n'avait même pas de lit et dormait sous le plus gros arbre qui se trouvait dans les parages, ou bien à l'abri d'un rocher. La plupart du temps il n'avait pas d'argent, ni bien des fois la moindre idée d'un moyen de s'en procurer, et il n'avait pas un mais cent métiers. Ses ambitions et ses projets n'allaient pas au delà de l'étape suivante. Il paraissait flotter dans l'espace, sans but, mais peut-être pas moins désorienté que je ne le suis".Il avait été agressé à Rome, menacé par une bande armée en Equateur et, pour des raisons qu'il n'était jamais vraiment parvenu à éclaircir, les Turcs l'avaient gardé deux nuits en prison. Peu de temps après notre rencontre, il m'affirma qu'il était fatigué des voyages et que c'était à New-York qu'il s'installerait. Mais je ne l'ai jamais vraiment cru. Il avait escaladé des sommets et parcouru la jungle à pied ; il avait traversé à gué les fleuves les plus dangereux. Il est mort seul, au Népal".
Toujours par monts et par vaux, il était inconstant aussi bien envers les femmes qu'envers les lieux et aujourd'hui encore, je ne suis pas sûre que notre amitié ait eu quoi que ce soit de spécial. Je n'ai peut-être été  que l'une de ses nombreuses amies passagères, et lui un simple coup de cœur, une passion intense mais sans substance, condamnée à être brève et décevante. 

Kiki : 

"Même à Princeton, dans mes périodes de plus grande débauche, je restais toujours, d'abord et avant tout, une bonne élève, m'imposant un programme d'études rigoureux que je respectais scrupuleusement et me punissant en travaillant deux fois plus quand je ne réussissais pas à atteindre mon objectif. J'aspire à suivre le courant dominant et c'est avec la fureur du désespoir que je m'accroche à ce qui est droit et étroit".

Mais en dépit de toutes nos différences, Phillip et moi avions une chose en commun : nous savions l'un et l'autre ce que c'est que d'avoir des parents qui ne se parlent plus.
Les pensées de Kiki :

Sa grand-mère : 

Grand-mère, murmurerai-je en interrompant mon récit décousu, j'ai eu tort de croire qu'il ne me désirait pas. Mais je t'en prie, dis-moi si j'aurais dû m'en rendre compte. Si je n'ai pas su lire les signaux, était-ce par bêtise, ou seulement parce que j'avais peur ?

Grand-mère dirai-je, la seule chose qui nous aura manqué, à Phillip et à moi, c'était du temps.
Ma grand-mère chérie : existe t-il un moyen facile de se dire adieu ?

Leur relation :

Vous vivez tous les deux dans un monde à part, Phillip avec son métro et sa bougeotte, toi avec tes livres. Vous allez bien ensemble, bizarrement. J'ai senti mon cœur battre en entendant ces mots, auxquels se mêlait, quoi qu'elle dise, une très légère amertume.

Même si je croyais alors que la relation qui nous unissait était unique, je constate qu'il n'en est rien dès que je sors des limites de mon appartement. Les grands amours de l'histoire et de la littérature n'excitent pas ma jalousie et je reste froide à l'idée d'une passion qui ferait vibrer le public de théâtre. Mais le spectacle d'un vieux couple s'aidant mutuellement à descendre un escalier me rend si mélancolique que je ne peux m'empêcher de les suivre du regard, tout en me disant que je ne le devrais pas. J'aurai aimé connaitre ça avec Phillip, mais je sais en même temps que c'est un souhait surréaliste, stupide, naïf, puisque dès le départ les cartes en avaient décidé autrement.

"Bon on se reverra bientôt". Il se pencha pour me donner un de ses baisers maladroits, tandis que son haleine me réchauffait momentanément le visage et que sa bouche s'écrasait sur mon sourcil gauche. Je le saisis par le revers de sa veste et le serrai contre moi, une seconde, puis trois, puis cinq, avant de le lâcher. A bientôt dis-je - Je reviendrai, tu sais. Je te le jure. Croix de bois, croix de fer, et si je meurs je vais en enfer.
Avant son départ "Tu ne parles pas sérieusement ? fis-je éberluée. Mais j'ai compris qu'il ne plaisantait pas, mes orteils s'enroulèrent tout seuls de joie. J'avais envie de chanter, de danser, de pleurer et de rire. Mais je me mis à trembler, soudain terrifiée par cette pensée qui me traversa l'esprit : voilà à quoi ressemble le bonheur à l'état pur. " Je n'ai plus envie de partir, dit-il".

Virée sur les motos : Toubab Dialaw

Petite excursion en moto faute de véhicule à 4 roues disponible, nous sommes partis faire une virée lors des vacances de la Toussaint à Toubab Dialaw où nous nous sommes baignés dans la mer sans aucun souffle coupé.

L'hôtel était spartiate, sans piscine donc nous prendrons l'hôtel juste au bord de la mer moins cher et pour les mêmes prestations la prochaine fois.

Sinon vous partez dans un petit endroit fait de roche volcanique et de vagues très fortes. Très beau, simple et pas loin.

J'ai maintenant en main ma 125 avec un des enfants derrière moi.

Pas facile sinon de faire de la moto sur le sable mais j'ai vaincu ma peur et celle de Léo de tomber à nouveau !

Dans l'ancre de la roche vois la beauté qui t'es donné d'observer.

Admire le paysage à tout endroit où tu te trouves !

Activité roller

Voici les deux loulous sur les rollers lors des cours où je reste toujours scotchée par leur dextérité sur les roulettes.
Je suis allée faire une petite promenade avec eux et bien sûr je suis tombée sur les fesses alors qu'eux continués leur folle course dans la petite descente.
Même endroit pour Sébastien qui est tombé aussi.

Nous allons Dimanche regarder les figures et les exploits des roller- man et pour moi faire une séance de shoot des pro de cette discipline. Ils voulaient que je monte sur les rollers pour shooter mais je ne m'en sens capable. (http://www.accro-roller.com/)

Maintenant les enfants apprennent les slaloms et bientôt le skate parc en roller !

Opus 2 : Les taxis une vie, une maison, un transport des plus typiques

 A chaque fois que nous prenons le taxi, je prends une photo pour vous montrer que chacun l'habille comme il le sent. Le plus souvent vous avez les images des marabouts qui trônent sur le tableau de bord ainsi que les petits désodorisants.

Je pense que pour Noël nous aurons droits aux guirlandes.

22 ème foire internationale de Dakar

Nous nous sommes rendus à la foire internationale de Dakar où j'ai fait des petites emplettes d'objets que je ne trouvais pas sur les marchés. Du parfum venant d'Egypte, du batik venant du Burkina Faso, des sacs et un blouson en cuir venant du Pakistan.

Nous comptons y retourner l'année prochaine et continuer nos trouvailles car nous n'avons pas fait tous les stands.

J'ai fait une photo de Tem Tem car au départ je pensais que nous avions un assortiment de chocolats mais pour que ton mari t'aime ici il faut lui préparer des bons petits plats avec les bouillons Tem Tem !

Eh oui je n'ai pas aussi résisté à l'achat d'une barbe à papa. Je ne pensais pas en manger en Afrique !

L'école sur la canapé

J'ai essayé de varier un peu les lieux d'apprentissage de Léo.
J'ai trouvé déjà le truc de garder Louzille sur les genoux pour que les enfants ne bougent pas pendant qu'ils apprennent.
Une petite compagne qui permet donc de garder les enfants plus concentrée lors des devoirs qui hélas doivent se faire.

Photo gagnante pour les amateurs photographiques

Une photo gagnante pour le concours sur le thème de sable dans tout ses états.
Une jolie récompense que nous souhaitons renouveler encore sur ce concours annuel et sur d'autres auxquels nous pourrions participer également en tant que photographe amateur.
J'ai quelques thèmes qui me plairaient d'aborder au Sénégal :
- Les métiers de notre temps parfois hors du temps français ;
- Vivre la foi quand musulmans et catholiques cohabitent aisément ;
- La palette colorée du Sénégal : boubous, véhicules, marchés, affiches traditionnelles etc;
- Les femmes en Afrique : beauté, travail et sourire ;

- La mer, la pêche et les poissons tout au fil de l'eau ;
- Les transports variés peuplant les routes : 4x4 luxueux, moto, mobylette, scooter, vélo, charrette
- Les paysages de ce pays ;
- Le folklore tout au long d'une année.

Clics chaleureux à tous les lecteurs !

Une nouvelle arrivée dans la ménagerie des Goudezoone

Je vous présente Louzille, notre nouvelle arrivée parmi nous. Léane souhaitait un cochon dinde et nous souhaitions lui faire plaisir. Elle a choisi Zouzou de son petit nom raccourci. En effet, elle fait penser à une zouzoupet et en a les dimensions. Le vendeur n'a pas su nous dire quel âge exact elle avait. Elle n'avait pas bonne allure et 3 jours plus tard nous l'amenions chez le vétérinaire pour savoir pourquoi elle avait peu de poils et se grattait très souvent. Verdict : la gale et 120 gr, ce qui parait bien peu.

Un traitement anti-puce adapté à son poids, quelques kilos de salades plus tard et des vitamines C tous les jours, nous sommes fières d'avoir sauvé Zouzou d'une mort certaine. En effet, il y a deux jours Léane et moi allions chercher des comprimes de vitamines et j'ai appris que le deuxième petit cochon dinde était mort peu de temps après son arrivée dans l'animalerie. Nous étions tristes mais nous ne pouvions pas prendre les deux. 

Nous avons maintenant une Zouzou qui glousse de plaisir quand on la prend et qu'on lui donne de la salade !

L'équitation sur la base pour Léane

Voilà une activité que je vous présente. Léane poursuit cette année l'équitation. J'ai eu des beaux sourires de la cavalière. Je vais attendre les sauts d'obstacle pour m’exercer dans le domaine photographique équestre.

Il me faut trouver le bon angle et le bon endroit sur le manège !

Commercialisation de fromage blanc made in Saint Malo sur Dakar

Je n'ai pas pu m'en empêcher de prendre en photo ce vulgaire pot de fromage blanc car il y a quelque chose de rigolo. 

Regardez sur la droite, il y a écrit produit en Bretagne. Faut le faire tout de même ! 5000 km

Vous pensez là qu'il y a une éco-taxe ?

Bon je préviens les personnes, je n'ai pas acheté local car il s'agit soit de lait caillé soit de lait en poudre reconstitué.

Tous les deux ne m'attirent pas.

Désolée pour les écolos qui me liront pour cet achat. 

Halloween noir, sous 29°C

Les enfants se sont habillés pour Halloween. J'avais un vampire en short et une princesse de l'ombre qui sourit.
Pas beaucoup de sorts jetés et un gros sac de bonbons chacun.
Maman qui a couru au magasin pour aller chercher des paquets de bonbons car j'avais zappé cette fête !
Les enfants ont bien su me le rappeler.

Hiroshima mon amour de Tu duras

Voilà le scénario qui donna le film Hiroshima mon amour. J'aime son style et les images qui défilent dans ma tête tout en parcourant les pages du scénare. Les phrases courtes et fortes sont bien pour "Durer".
Une histoire d'amour impossible et courte dans un lieu qui se voulait la douleur historique et pourtant effacée par la vie qui suit son cours.
Extrait de la synopsis :
"Elle apparaît tout à coup, complètement habillée en infirmière de la Croix Rouge. Dans ce costume, qui est en somme l'uniforme de la vertu officielle, il la désirera de nouveau. Il voudra la revoir. Il est comme tout le monde, comme tous les hommes, exactement, et il y a dans ce déguisement un facteur érotique commun à tous les hommes.
Pourquoi, alors qu'elle aussi le désire, ne veut elle pas le revoir ?
Elle n'en donne pas de raisons claires. Au réveil, ils parleront aussi de son passé à elle. Que s'est-il passé dans sa vie pour qu'elle soit ainsi, si libre et traquée à la fois, si honnête et malhonnête à la fois, si équivoque et si claire ? Si désireuse de vivre des amours de rencontre ? Si lâche devant l'amour ?
Elle le regarde. Ils se regardent, dans l'amour le plus grand. Amour sans emploi, égorgé comme celui de Nevers. Donc relégué déjà dans l'oubli. Donc perpétue. Elle ne le rejoindra pas.

Sur le désir :
Elle : ...je te rencontre. Je me souviens de toi. Qui es tu ? Tu me tues. Tu me fais du bien. Comment me serais-je doutée que cette ville était faite à la taille de l'amour ? Comment me serais-je doutée que tu étais fait à la taille de mon corps même ? Tu me plais. Quel événement. Tu me plais. Quelle lenteur tout à coup. Quelle douceur. Tu ne peux pas savoir. Tu me tues. Tu me fais du bien.
Sur son choix :
Elle : Je suis d'une moralité douteuse, tu sais
Lui : Qu'est-ce que tu appelles être d'une moralité douteuse ?
Elle : Douter de la morale des autres.
Lui : Je voudrais te revoir. Même si l'avion part demain matin. Même si tu es d'une moralité douteuse.
Elle : Non.
Sur le départ :
Elle : Eloigne-toi de moi.
Lui : Le jour n'est pas encore levé...
Elle : Non. Il est probable que nous mourrons sans nous être jamais revus ?
Lui : Il est probable, oui. Sauf, peut-être, un jour, la guerre...
Elle : Oui, la guerre...
Sur l'oubli :
Elle : Ah c'est horrible. Je commence à moins bien me souvenir de toi.
...Je commence à t'oublier. Je tremble d'avoir oublié tant d'amour...
Lui : Dans quelques années, quand je t'aurai oubliée, et que d'autres histoires comme celle-là, par la force encore de l'habitude, arriveront encore, je me souviendrai de toi comme de l'oubli de l'amour même. Je penserai à cette histoire comme l'horreur de l'oubli. Je le sais déjà.

En pot le sable coloré

J'ai fait du sel coloré toute seule. Vous devriez essayer. Je vais vous expliquer comment faire.
Il faut prendre du sel, deux bols et des craies de différentes couleurs.
Mettre du sel dans un bol. Prendre une craie puis mélanger  celle-ci avec du sel. Quand c'est foncé mettez dans un pot.
Le tour est joué !
Ecrit par Léane

Le mariage au Sénégal

Voilà un deuxième mariage au Sénégal auquel j'assiste. Ici j'ai pu avoir les paroles du représentant de l'Etat. Un homme se doit d'héberger sa compagne. Elle doit le soutenir et se met sous son autorité...

Ouh là là, je me suis mis aux clichés et d'une oreille distraite j'écoutais les paroles d'un second âge.

J'avais déjà remarqué que nous n'avions pas la même représentation de la famille mais là j'étais témoin.

Tous mes vœux de bonheur au couple qui part en France !

Voici nos camarades les calaos

Nous avions remarqué que plusieurs fois les calaos tapaient aux vitres des chambres. Je ne sais pas ce qu'ils cherchent mais à priori, il n'y avait pas d'insectes...
En tout cas, un beau spectacle puisque je ne les ai jamais vu d'aussi près.
Quand vous êtes dans votre lit et que vous les voyez, c'est un vrai délice.
Un chance d'avoir pu les photographier !

Léo à la batterie

Cette année Léo s'exerce à la batterie ainsi qu'au dum-dum. J'ai essayé déjà de reprendre ce qu'il a appris et ce n'est pas évident.
L'avantage est qu'il exerce déjà son oreille.
Un bon moyen de se concentrer et d'apprendre à recommencer jusqu'à temps que les gestes soient intégrés.
Tout est parti d'un bon sentiment :
"Maman je vais apprendre le djembé pour que je joue quand tu danses".
Pas mal pour un début !

Kirikou et la sorcière : représentation théâtrale pour tous

Nous avons eu chaud lors de la représentation de théâtre jouée par des volontaires sénégalais faisant partis de l'association point coeur. Pas de climatisation et un son pas génial mais cependant une bonne prestation pour ces amateurs sur scène.
Les enfants connaissaient l'histoire via l'école et les livres. Donc pas de problèmes pour comprendre l'histoire racontée par les comédiens sans forcément entendre les paroles.
En plus de cette représentation, une bonne séance de sauna gratuite puisqu'ils n'ont pas trouvé le bouton ou peut-être y avait t'il pénurie d'électricité dans cette salle comble.
Ah oui, l'histoire se termine bien !

On est rodés à supporter les fortes chaleurs, maintenant.

Les transports pour la sécurité public : pompier

Il y a plusieurs jours que nous avons vu dans le centre de Dakar, le camion de pompier. Ils sont rouges mais on déjà bien de l'âge. Comme tous les autres camions que nous rencontrons, d'ailleurs.
Il est rare de les voir d'aussi près dans la rue.
En tout cas, les enfants adorent toujours les pompiers. Des rencontres ont eu lieu déjà sur la BA 160 de Ouakam tout comme à Pagny-sur-Moselle.

Ici, je peux l'affirmer, l'évolution des mentalités face au danger passe nécessairement par l'éducation dès l'enfance !

Allo le monde, ici plus d'eau pour certains arrondissements

      Beaucoup de personnes qui n'ont plus d'eau et qui vont en quête tôt le matin avec leur bidon d'eau vers les arrondissements de Dakar non touchés. En ce moment, nous avons affaire à un grand problème de santé publique. Dans les dispensaires, l'eau manque cruellement.

        On ne peut pas baigner les enfants qui font 40°C de fièvre pour l'abaisser ou se laver les mains afin d'éviter et/ou maintenir un minimum d'hygiène lors des soins.

Je pense que j'ai beaucoup appris à vivre au Sénégal car les principaux problèmes sont rencontrés et touchent les besoins principaux des personnes.

Allo la France, pouvez-vous aider le Sénégal à réparer la ligne de l'eau ! Mais que fait l'OMS à part dire que les droits à l'accès à l'eau ne sont pas respectés...

Activité danse africaine traditionnelle

Non, non je ne suis pas professeure de danse africaine mais je me suis débrouillée pour trouver une professeure qui va nous apprendre quelques pas de danse tout doux pour commencer.

J'aimerai sur la fin de cette année apprendre un peu la sabar. Ouh ! là ! là ! Allez les filles, un peu de souplesse !

Jeudi 19 septembre 2013, rendez-vous avec les volontaires pour s'essayer et voir les femmes ainsi que les enfants qui vont venir.

Nous avons commencé par des pas simples prenant exemple sur les cours de Libourne.

Nous allons être accompagnés par les joueurs de percussions qu'Aziz est en train de former.

Rendez-vous des débutants mais plus pour longtemps !

Milmo et l'arbre à histoires

La compagnie Simaka est venue au Sénégal nous faire partager le spectacle "Milmo et l'arbre à histoires" que les enfants ont adorés. Ils parcourent des pays dans le but de faire partager aux enfants leur spectacle. Ce partage est dans un but solidaire !
Ils interviennent depuis longtemps sur les terres africaines et brésiliennes. A découvrir donc...

Merci pour ce moment super sympathique sur l'arbre qui donne de ses feuilles de très jolies histoires !

La rentrée des classes des enfants à Mermoz

Voilà la troisième rentrée des enfants et cette fois ci de Léo en CP à l'école Mermoz de Ouakam.
La veille nous avons préparé les cartables remplis de cette grande liste de fournitures.
Mardi puis mercredi nous avons battu le chemin de l'école sous un soleil de plomb.
C'est une vraie épreuve puisqu'on sue et pouvons reprendre une douche sitôt revenu.
Dring, dring at school, drink much water after the walking !

Maggi, la marque magique !

Comme dans l'Est de la France où les personnes utilisent le viandox pour mettre dans leur cuisine, au Sénégal les cubes Maggi valent leur pesant d'or.

Je me souviens que les filles du dispensaire souhaitaient en mettre dans la vinaigrette que j'essayai de leur apprendre. Elles ont rigolé quand, avec des yeux effrayés, je les ai arrêté. Ouf la vinaigrette était sauve du Maggi qui est magique !

Vous vous promenez dans la rue et vous avez des restaurants Maggi. 

Vous avez des énormes panneau publicitaire qui vantent les mérites de la marque.

A vrai dire, vous en mettez dans le poulet yassa pour relever le goût et dans bien d'autres préparations.

Cube cubique Maggi devance les Mac Do inconnus au bataillon du Sénégal !

Coeur cousu de Carole Martinez

Il y a un an quand je mettais rendu aux quatre vents, j'avais été arrêtée par la couverture de ce livre et le petit extrait. Je ne m'étais pas décidée à le lire car j'en avais encore dans "ma boite à lire". Je suis allée à la bibliothèque de la base aérienne et j'ai pu le trouver avec un tas de livres en attente du rangement de la rentrée avec entre autre les romans de Kundera. J'ai craqué...

J'ai été séduite par la couture et l'idée de recoudre les âmes qui ont perdu leur ombre et magnifier le corps des femmes par une valse de fils magiques mais je n'ai malheureusement trouvé aucune magie dans ce roman. L'idée était envoûtante mais décidément non, je n'ai pas trouvé le rêve ni la réflexion que je recherche dans cette lecture. 

Ce que j'ai retenu et ce que je fais partager est que nous pouvons avoir un don souvent "de soi" mais qui peut nous desservir. Malgré tout nous sommes faites pour le don et je fais partie de cette part.

Je voltige effectivement autour des étales colorés des marchés : en haut, en bas, partout mes yeux pétillent d'étoiles et d'imagination en présence de tissus.

La ronde des couleurs pour faire jaillir la pensée créatrice et qui sait les mains pour les créer.

Les transports à Dakar : opus

Nous nous promenions le long de la corniche où nous avons en réalité longé un cimetière donnant sur la mer.
Comme partout au Sénégal, même les cimetières ne sont pas calmes et discrets.
Et voilà que nous croisons, un monsieur avec sa mobylette venu juste se reposer au bord de la mer.
Nous nous regardons, je souris à Sébastien et nous nous dirigeons vers lui pour lui demander si nous pouvons prendre en photo sa mobylette. Il accepte et se place même sur la photo sans que nous lui proposions.
Nous avons décidé de nous prendre quelques vendredis après-midi pour aller nous promener et assouvir mon envie de photographier.
D'ailleurs, il y a une amatrice qui va exposer d'ici à Octobre à l'institut de Dakar. Je suis curieuse de voir son travail. Qui sait, peut-être que nous pourrons en faire avec elle.

J'ai quelques thèmes en tête.

La femme celte - Jean Markale

J'avais lu ce livre juste avant le deuxième sexe et je trouve que l'auteur y reprend des éléments développés par Beauvoir surtout sur le thème des mythes et leur analyse. La notion de patriarcat y est longuement exposée au travers de différentes légendes celtiques. On retrouve d'ailleurs des références à Simone de Beauvoir. 

Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce livre est les différentes interprétations qu'il fait des mythes qui ne sont pas si dépourvus de sens, qu'on pourrait le penser de prime abord. Il donne une autre façon d'aborder les légendes même si parfois, Markale se perd dans des explications longues et parfois tiré par les cheveux comme "le graal ou la quête de la femme".

J'ai pu aussi remarquer qu'il y a un profond penchant pour le côté psychanalytique qui ne pourra jamais être vérifié et aussi démodé à notre époque. Là je rejoins De Beauvoir.

Par contre pour ceux qui ont lu Tristan et Yseult, je trouve que son interprétation est plausible. Il gravite des idées qui vous laissent en réflexion. Ainsi loin de mettre l'un ou l'autre des protagonistes en avant, il en expose leur rôle respectif.

Pour ceux qui sont intéressés, le film de Jean Cocteau "l'éternel retour" en noir et blanc est intéressant car il reprend l'histoire mais il appuie sur les moeurs, les points délicats de l'amour et la haine.  

J'ai aussi très apprécié sa réflexion sur les religions catholiques et juives avec d'un côté la réhabilitation des principes fondateurs et leur déformation au cours des époques pour arriver à ce que j'appelle de la propagande et de l'asservissement. Que ne peut-on pas faire pour le pourvoir ?

Enfin, voilà Lilith et Blodeuwedd qui prennent aussi une grande place, ces femmes insoumises à l'ordre établi. Pour ceux qui peuvent, vous pouvez tenter la lecture de Lilith de Alina Reyes. Vous pouvez mettre le romantisme de côté...Roman fort mais glauque et carrément insupportable tant le discours cru vous cloue sur place.

Loin d'être une référence historique ou celtique ou sociologique, tant les critiques sur le manque de données vérifiées et interprétées à la sauce de l'auteur sont nombreuses ; ce livre apporte cependant, "des pistes" de réflexions sur différents personnages connus du grand public. Donc à ne pas prendre au premier degré !

Il offre des phrases chocs, qui m'ont fait bien sourire.

La pomme cannelle

Nous avons connu un nouveau fruit nommé pomme-cannelle. L'intérieur est fait de gros pépins noirs entourés d'un peu de chair au goût, selon les enfants de la banane. La saison regorge de nombreux fruits comme la mangue, le corossol, la papaye, les melons etc.

Nous avons pu apprécier le petit coin de verger du Docteur Saheli et pu connaitre les arbres qui donnaient les fruits exotiques au Sénégal.

Les dernières mangues sont ramassées et nous repartons avec un sachet de mangue dont une partie m'a servie à faire de la glace.

Les sorbets nous appellent !

La pluie au Sénégal

Voilà que les pluies sont de plus en plus importantes. Nous sommes descendus sur la plage de Ouakam "notre repère concentré du Sénégal" pour aller prendre des photos des conséquences de la pluie. 

Je ne suis malheureusement pas équipée et prête pour faire des effets de style avec les gouttes.

Je vais faire des essais en atelier. Une bonne partie de plaisir cependant avec les enfants que je traîne comme apprentis pour m'appuyer dans les séances "réjouissances ou corvets".

En tous les cas, Les pluies ne rafraîchissent pas mais vous auriez un savon sous la main, vous auriez une bonne douche made in "exotic atmospher".

Même sous la pluie, la vie ne s'arrête pas ! 

Le deuxième sexe tome I de Simone de Beauvoir

J'ai terminé le tome 1 de Simone de Beau Lavoir. Elle fait appel à beaucoup de connaissances et à des sciences différentes pour révéler la place du sexe féminin au sein de la société et de son évolution au travers des siècles. J'ai toujours eu un faible pour la sociologie et l'ethnocentrisme pour expliquer les choses. Rien de plus valable pour la femme dans ce livre. Mes chapitres préférés concernent les mythes qui traversent notre société sur la femme. Je ferai part dans un prochain post de son pendant avec la femme celte de Markale qui précise les propos de De Beauvoir au travers des mythes celtes. Donc pareil, on retrouve la femme qui engloutit, la femme initiatrice, la femme cruelle, le femme mère etc. Cependant, je tiens à avertir que nous restons dans le domaine des mythe et bien sûr dans l'interprétativisme relatif. Le meilleur reste donc la représentation de la femme au travers d'auteurs masculins comme Claudel, Breton ou Stendhal. Je recommande donc mais je trouve que ce n'est pas une lecture facilement abordable comme beaucoup le laisse entendre. 

En tous les cas, vous comprenez encore mieux ce que est écrit lorsque vous vivez au Sénégal car le femme a encore une place bien différente de celle française. Reste à voir ce que propose Madame dans son deuxième tome.

La femme a toujours été définie par les hommes et maintenant à voir comment elle la définit dans le tome II.

Casser le jeun chez Alioune et Mariane

Nous avons été invités chez Alioune et Mariane, un soir pour couper le jeun imposé par le Ramadan. Nous ne connaissons pas cette restriction qui me semble difficile pour tous étant donné la chaleur actuelle qui règne durant l'hivernage et la durée qui va de 6h à 19h.

J'ai aidé Mariane et sa cousine à servir et desservir les autres membres de la famille qui se composent d'hommes et de la maman. 

Voici qui m'a montré que je déteste les tâches ménagères et décidément que je ne suis pas une femme à marier au Sénégal. Ce n'est pas pour moi. Enfin nous avons bien rigoler car pour ceux qui me connaissent, les discours étaient plutôt dans la grande différence homme-femme, l'éternelle répartition des tâches et d'autres sujets sous-jacents toujours en douceur. Sinon la télé et les prières font parties du rythme sénégalais.

Trois heures pour préparer le plat traditionnel qu'est la thiéboudienne. A mon tour je vais les inviter pour faire un plat français. Je reste tout de même une bonne cuisinière mais cela fait longtemps que je n'ai pas préparé un plat sophistiqué.

Un bon accueil digne du Sénégal et des discussions sympathiques !

La mosquée miniature de Ouakam

Les enfants ont chacun fait la mosquée de Ouakam dans l'atelier de poterie. J'ai voulu figer un monument et sa miniature dans le même cadre. Nous y étions et il est agréable de passer un petit moment sur cette plage où les enfants se baignent, les pêcheurs remontent leur pirogue, les moutons attendent la fin du Ramadan, les musulmans sont de blancs vêtus et viennent prier. Tout y est et je suis blanche aimant la photographie et l'écriture.

Ainsi je raconte, je raconte une vie banale mais une vie en des lieux maintenant connus et appréciés

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