Il y a peu de temps que j'ai terminé la lecture d'une si longue lettre qui m'a ravie par le style épistolaire dont je rafolle particulièrement puis par tous les concepts et réalités psycho-sociales que l'auteure développent.
La culture sénéglaise est très riche et il est intéressant de voir l'apport par exemple de l'émancipation féminine (goût de l'occident quand tu me tiens...) dans la population africaine à travers cette histoire.
Bien au-delà de cette émancipation, nous trouvons la place de l'amour "unique" au sein d'un couple, qu'il soit polygame ou monogame. Ramatoulaye par son histoire ainsi que celle d'Aissatou relate le désir de l'amour passionné, l'amour absolu au sein d'une culture polygame. Ainsi, se pose la problématique de la place d'autres femmes ou hommes - pour l'équité, je l'écris - et d'autres amours au sein des couples. Voilà bien la concordance qui m'a sautée aux yeux au cours de ma lecture.
Combien de couple souffre de cette situation. J'ai été particulièrement touchée par ces histoires de femme qui plaçait tout leur amour sur leur homme...L'un prenant une deuxième co-épouse dans le règne musulman - merci d'accorder le choix aux hommes de la polygamie lors de leur premier mariage -. L'autre ayant une autre femme et un enfant dans le règne catholique - pas de chance les commandements ont écrits, tu ne tromperas point -.
Alors pour ces femmes réelles ou fictives, j'éprouve de la tristesse. Je souhaite prôner l'amour absolu avec toujours la touche de préservation, de délicatesse et de folie dont il a tant besoin !
...MOI..."l'Adulescente" pour toujours.