Pour les 9 ans de Léane et 6 ans de Léo nous avons voulu cette année marquer le coup en leur faisant une vraie fête d'anniversaire. Nous avons ainsi inviter toute la petite compagnie de copains-copines pour manger le gâteau et surtout participer à quelques petites activités qu'ils ont tous adoré. Nous avons fait des courses de sacs, des pinatas en forme de coffre et de cercueil et en dernier une chasse au trésor qui a suscité l'engouement des garçons et des filles qui formaient les équipes.
lundi 24 février 2014
lundi 17 février 2014
Fanfan d'Alexandre Jardin
J'avais trouvé l'année dernière aux détours d'une brocante en Alsace, l'île des gauchers et découvert dans le même temps cet auteur. J'avais trouvé l'histoire très sympathique avec des références simples mais facilement compréhensibles et très attachantes. J'ai décidé donc d'essayer un nouveau roman du même auteur dont j'espère dans la foulée regarder le film.
J'ai aimé lire certains passages car les notions de passion, d'amour, de quotidien sont abordées au travers d'une histoire sympathique. Des points communs avec mes pensées profondes que je partage donc avec l'auteur. Cependant je trouve que la fin est assez banale et que l'histoire ne tient pas trop la route dans les détails ainsi que dans la possibilité des faits tels qu'ils sont écrits.
Je me laisserai très certainement tenter par la suite "Quinze après" mais je pense que je ne deviendrai pas une fan d'Alexandre Jardin dont le style ne se renouvelle pas d'un livre à l'autre comme d'autres bien plus singuliers dans leur style et dans la variété des histoires écrites.
De nombreuses pages cornées cependant qui me rappelle mon côté fleur bleue et mon côté midinette. Eh oui, un peu de livres légers de temps en temps, il n'y a rien de mal.
Alors donc deux personnages dont celui de Fanfan :
"A l'écouter, l'Everest semblait un talus, les nœuds paraissaient destinés à être dénoués et l'argent n'était un problème que pour ceux à qui elle en devait. Sa liberté intérieure me fascinait et m'affolait. Devant elle, j'éprouvais l'envie de me délester moi aussi de mes craintes et de vivre enfin à plein régime. Mais cette aspiration m'inquiétait. Pourtant, Fanfan avait raison. Il faut oublier le conditionnel, aimait-elle répéter".
"Ses yeux semblaient me murmurer que ce rêve n'était pas un songe mais un souhait qui n'osait pas dire son nom. Plus elle le détaillait, plus cette impression virait à la certitude plus je contractais malgré moi une violente passion pour cette fille qui formulait un désir en écho avec mon aspiration la plus chère : perpétuer continûment la saison qui précède les aveux, vivre un amour asymptotique".
Et Alexandre :
"Pour la première fois, une jeune fille me soufflait un désir identique à celui qui flottait en moi depuis des années. J'étais tenté de réaliser le souhait de Fanfan. Cela me permettrait de conserver intact le capital de notre amour naissant et de ne pas faillir à ma résolution de demeurer fidèle à Laure jusqu'à la tombe".
"Comme minuit approchait, seul dans ma chambre, je ne découvris aucun roman capable de dissiper mon envie de rejoindre Fanfan. Mais l'autre moitié de moi-même ne cessait de me répéter que si je me déclarais par emportement, je pourrais dire adieu à l'ivresse de ces préludes".
"Le spectacle de cette famille confite en habitudes et de ce couple engourdi m'effrayait plus encore que les excès de mes parents. Sur le chemin de la gare, je compris avec inquiétude que, en dépit de mon aspiration à un certain conformisme, j'avais une nature passionnée et excessive que je ne pourrais contredire longtemps. Mon rêve d'une existence conjugale paisible reposait sur un malentendu. J'étais bien un Crusoé même si mes chemins n'étaient pas ceux de mon père et de ma mère. Il me fallait satisfaire à la fois ma soif de vertiges et mon besoin d'une vie réglée... Mais dans le même temps j'entendais verrouiller mon union avec Laure. L'idée de rompre avec elle éveillait en moi des angoisses verdelotiennes. La continuité de notre liaison était nécessaire à mon équilibre et puis partager le quotidien de Laure n'avait rien de désagréable.
"Et puis j'avais enflammé mes sens et, assez vite, ne maîtrisai plus l'incendie. J'étais frappé d'hébétude, en proie à un désir impérieux et abrutissant, perdu des après-midi durant dans la dégustation de voluptés chimériques. La langueur m'envahissait. Je m'imaginais discutant avec Fanfan des nuits entières, lui confiant l'Alexandre que je cachais à Laure. Mes élancements vers des plaisirs perpétuellement repoussés m'annihilaient".
"L'étudiant raisonnable, ponctuel et appliqué que j'avais été n'était plus qu'un souvenir. Parfois, je me demandais comment j'avais pu changer de comportement en aussi peu de temps".
"Parfois je me disais : Pourquoi n'as-tu pas une aventure brève et clandestine avec Fanfan ? N'est-ce de cette façon que la plupart des maris soulagent leurs désirs ? Ce genre de parenthèse ne bouleverse pas leur ménage. Ils négocient un compromis avec leur conscience et volent ainsi un peu de plaisir à la vie avant que la vieillesse ne les rattrape. J'aurais été ravi d'avoir cette insouciance. Mais faire de moi un amant aurait éveillé mes angoisses verdelotiennes. La seule idée de commettre un écart me jetait dans des affres terribles".
"Tu vois, je voudrais que notre histoire soit aussi parfaite que ce film, qu'on sortede bons mots dix fois parjour, qu'on aille jamais aux chiottes, que tu sois toujours vêtue comme une reine, maquillée sublimement du matin jusqu'au soir, bien éclairée en permanence et que nos enguelades mêmes aient du style. Je t'adore trop pour vivre notre amour".
Les temporisateurs :
"Monsieur Ti ne tolérait pas les amoindrissements de l'amour. Il regardait comme une défaite honteuse les lassitudes auxquelles se résignent la plupart des couples. Le mariage ne l'avait jamais tenté. Il avait toujours refusé d'être remorqué ou de remorquer quelqu'un. Maude eut la sagesse de ne pas s'arroger de droits sur lui. Elle lui montra simplement, avec l'assurance que donne la conscience d'incarner ses propos, qu'il n'est pas d'accomplissement d'une tendresse enflammée sans une forme d'engagement".
" La passion à perpétuité, c'est une idée d'adolescent. Tu fais dans ton froc parce que tu as peur de t'engager ! Cesse de chercher à t'échapper de la condition humaine avec tes stratagèmes qui défient le bon sens. Aie le courage d'être un homme, que diable ! Conserver en soi l'enfant que l'on a été ne veut pas dire rester un enfant. Crois-moi, la passion chronique est un trompe l'oeil, séduisant mais un trompe l'oeil quand même. Quand tu sales trop un plat, tu tues les goûts les plus subtils. Lorsque tu écoutes la musique trop fort, tu ne perçois qu'une partie des notes. Les grands amants sont des mélomanes de l'amour, des gourmets des sentiments, pas des consommateurs de piments rouges. La passion n'a pas grand-chose avoir avec l'amour. Ton mépris du couple est une attitude de gamin".
"Et puis j'avais enflammé mes sens et, assez vite, ne maîtrisai plus l'incendie. J'étais frappé d'hébétude, en proie à un désir impérieux et abrutissant, perdu des après-midi durant dans la dégustation de voluptés chimériques. La langueur m'envahissait. Je m'imaginais discutant avec Fanfan des nuits entières, lui confiant l'Alexandre que je cachais à Laure. Mes élancements vers des plaisirs perpétuellement repoussés m'annihilaient".
"L'étudiant raisonnable, ponctuel et appliqué que j'avais été n'était plus qu'un souvenir. Parfois, je me demandais comment j'avais pu changer de comportement en aussi peu de temps".
"Parfois je me disais : Pourquoi n'as-tu pas une aventure brève et clandestine avec Fanfan ? N'est-ce de cette façon que la plupart des maris soulagent leurs désirs ? Ce genre de parenthèse ne bouleverse pas leur ménage. Ils négocient un compromis avec leur conscience et volent ainsi un peu de plaisir à la vie avant que la vieillesse ne les rattrape. J'aurais été ravi d'avoir cette insouciance. Mais faire de moi un amant aurait éveillé mes angoisses verdelotiennes. La seule idée de commettre un écart me jetait dans des affres terribles".
"Tu vois, je voudrais que notre histoire soit aussi parfaite que ce film, qu'on sortede bons mots dix fois parjour, qu'on aille jamais aux chiottes, que tu sois toujours vêtue comme une reine, maquillée sublimement du matin jusqu'au soir, bien éclairée en permanence et que nos enguelades mêmes aient du style. Je t'adore trop pour vivre notre amour".
Les temporisateurs :
"Monsieur Ti ne tolérait pas les amoindrissements de l'amour. Il regardait comme une défaite honteuse les lassitudes auxquelles se résignent la plupart des couples. Le mariage ne l'avait jamais tenté. Il avait toujours refusé d'être remorqué ou de remorquer quelqu'un. Maude eut la sagesse de ne pas s'arroger de droits sur lui. Elle lui montra simplement, avec l'assurance que donne la conscience d'incarner ses propos, qu'il n'est pas d'accomplissement d'une tendresse enflammée sans une forme d'engagement".
" La passion à perpétuité, c'est une idée d'adolescent. Tu fais dans ton froc parce que tu as peur de t'engager ! Cesse de chercher à t'échapper de la condition humaine avec tes stratagèmes qui défient le bon sens. Aie le courage d'être un homme, que diable ! Conserver en soi l'enfant que l'on a été ne veut pas dire rester un enfant. Crois-moi, la passion chronique est un trompe l'oeil, séduisant mais un trompe l'oeil quand même. Quand tu sales trop un plat, tu tues les goûts les plus subtils. Lorsque tu écoutes la musique trop fort, tu ne perçois qu'une partie des notes. Les grands amants sont des mélomanes de l'amour, des gourmets des sentiments, pas des consommateurs de piments rouges. La passion n'a pas grand-chose avoir avec l'amour. Ton mépris du couple est une attitude de gamin".
La chicha de la Lola et son quotidien
Nous vous présentons Lola à la chicha. Elle nous accompagne depuis décembre dans beaucoup de nos activités quotidiennes.
C'est la petite Lola de Léo que nous avons trouvé en allant voir où se trouvait la future orthophoniste de Léane.
Elle a miaulé près de nos roues. Après 5 kilomètres nous avons fait demi-tour pour aller la prendre dans notre quotidien.
Ici, nous n'adoptons pas les enfants mais les chats dont les sénégalais ont peurs.
Et oui, se sont de véritables chasseurs de poules donc pas aimé de la population.
Voilà elle fait voler les stylos quand on travaille ou nous mange les pieds pour nous dire bonjour.
Que du petit bonheur.
Cacahuète est son papa poule maintenant.
C'est la petite Lola de Léo que nous avons trouvé en allant voir où se trouvait la future orthophoniste de Léane.
Elle a miaulé près de nos roues. Après 5 kilomètres nous avons fait demi-tour pour aller la prendre dans notre quotidien.
Ici, nous n'adoptons pas les enfants mais les chats dont les sénégalais ont peurs.
Et oui, se sont de véritables chasseurs de poules donc pas aimé de la population.
Voilà elle fait voler les stylos quand on travaille ou nous mange les pieds pour nous dire bonjour.
Que du petit bonheur.
Cacahuète est son papa poule maintenant.
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